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Article 114 of the French Code of Criminal Procedure

The parties may only be heard, questioned or confronted, unless they expressly waive this, in the presence of their lawyers or the latter duly summoned.

Lawyers shall be summoned no later than five working days before the examination or hearing of the party they are assisting by registered letter with acknowledgement of receipt, fax with acknowledgement of receipt or orally with a signature in the proceedings file.

The record of the proceedings shall be made available to them no later than four working days before each examination of the person under investigation or each hearing of the civil party. After the first appearance of the person under investigation or the first hearing of the civil party, the file is also made available to the lawyers at any time during working days, subject to the requirements of the proper functioning of the investigating office.

After the first appearance or the first hearing, the parties’ lawyers or, if they do not have a lawyer, the parties may obtain a copy of all or part of the documents and records in the case file. The copy must be delivered within one month of the request. If the case file has been digitised, this copy shall be provided in digitised form, where applicable by a means of telecommunication in accordance with the procedures set out in Article 803-1. The issue of the first copy of each document or deed in the file is free of charge.

Where the copy has been requested directly by the party, the latter must certify in writing that he or she is aware of the provisions of the sixth paragraph of this article and of article 114-1. Where the copy has been requested by the lawyers, they may forward a copy to their client, provided that the client first provides them with this attestation.

Only copies of expert reports may be communicated by the parties or their lawyers to third parties for the purposes of the defence.

Where the copy has been requested by the lawyer, the latter must, where applicable, inform the examining magistrate, by declaration to his clerk or by letter with this sole purpose and sent by recorded delivery with acknowledgement of receipt, of the list of documents or acts of which he wishes to give a copy to his client.

The investigating judge has a period of five working days from receipt of the request in which to oppose the provision to the parties of all or part of the copies requested or their reproductions by means of a specially reasoned order in view of the risks of pressure being put on the victims, persons under investigation, their lawyers, witnesses, investigators, experts or any other person involved in the proceedings.

This decision is notified by any means and without delay to the parties or their lawyers, who may, within two days of its notification, refer the investigating judge’s decision to the president of the investigating chamber, who gives a ruling within five working days in a written and reasoned decision that is not subject to appeal. Where the copy has been requested by the lawyer, in the absence of a reply notified within the time limit, the lawyer may communicate to his client the reproduction of the documents or acts mentioned on the list.

The methods by which copies are given to a detained person and the conditions under which this person may hold these documents are determined by decree in the Conseil d’Etat.

As an exception to the provisions of the eighth and ninth paragraphs, the lawyer for a civil party whose admissibility is being challenged may not send his client a copy of the documents or acts in the case file without the prior authorisation of the examining magistrate, which may be notified to him by any means. If the examining magistrate refuses or fails to reply within five working days, the lawyer may refer the matter to the President of the Examining Magistrate’s Chamber, who will give a ruling within five working days, in a written and reasoned decision that is not subject to appeal. In the absence of prior authorisation from the president of the investigating chamber, the lawyer may not transmit the reproduction of documents or acts from the case file to his client.

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Original in French 🇫🇷
Article 114

Les parties ne peuvent être entendues, interrogées ou confrontées, à moins qu’elles n’y renoncent expressément, qu’en présence de leurs avocats ou ces derniers dûment appelés.

Les avocats sont convoqués au plus tard cinq jours ouvrables avant l’interrogatoire ou l’audition de la partie qu’ils assistent par lettre recommandée avec demande d’avis de réception, télécopie avec récépissé ou verbalement avec émargement au dossier de la procédure.

Le dossier de la procédure est mis à leur disposition quatre jours ouvrables au plus tard avant chaque interrogatoire de la personne mise en examen ou chaque audition de la partie civile. Après la première comparution de la personne mise en examen ou la première audition de la partie civile, le dossier est également mis à tout moment à la disposition des avocats durant les jours ouvrables, sous réserve des exigences du bon fonctionnement du cabinet d’instruction.

Après la première comparution ou la première audition, les avocats des parties ou, si elles n’ont pas d’avocat, les parties peuvent se faire délivrer copie de tout ou partie des pièces et actes du dossier. La délivrance de cette copie doit intervenir dans le mois qui suit la demande. Si le dossier a fait l’objet d’une numérisation, cette copie est remise sous forme numérisée, le cas échéant par un moyen de télécommunication selon les modalités prévues à l’article 803-1. La délivrance de la première copie de chaque pièce ou acte du dossier est gratuite.

Lorsque la copie a été directement demandée par la partie, celle-ci doit attester par écrit avoir pris connaissance des dispositions du sixième alinéa du présent article et de l’article 114-1. Lorsque la copie a été demandée par les avocats, ceux-ci peuvent en transmettre une reproduction à leur client, à condition que celui-ci leur fournisse au préalable cette attestation.

Seules les copies des rapports d’expertise peuvent être communiquées par les parties ou leurs avocats à des tiers pour les besoins de la défense.

Lorsque la copie a été demandée par l’avocat, celui-ci doit, le cas échéant, donner connaissance au juge d’instruction, par déclaration à son greffier ou par lettre ayant ce seul objet et adressée en recommandé avec accusé de réception, de la liste des pièces ou actes dont il souhaite remettre une reproduction à son client.

Le juge d’instruction dispose d’un délai de cinq jours ouvrables à compter de la réception de la demande pour s’opposer à la remise aux parties de tout ou partie des copies demandées ou de leurs reproductions par une ordonnance spécialement motivée au regard des risques de pression sur les victimes, les personnes mises en examen, leurs avocats, les témoins, les enquêteurs, les experts ou toute autre personne concourant à la procédure.

Cette décision est notifiée par tout moyen et sans délai aux parties ou à leurs avocats, qui peuvent, dans les deux jours de sa notification, déférer la décision du juge d’instruction au président de la chambre de l’instruction, qui statue dans un délai de cinq jours ouvrables par une décision écrite et motivée, non susceptible de recours. Lorsque la copie a été demandée par l’avocat, à défaut de réponse notifiée dans le délai imparti, l’avocat peut communiquer à son client la reproduction des pièces ou actes mentionnés sur la liste.

Les modalités selon lesquelles les copies sont remises à une personne détenue et les conditions dans lesquelles cette personne peut détenir ces documents sont déterminées par décret en Conseil d’Etat.

Par dérogation aux dispositions des huitième et neuvième alinéas, l’avocat d’une partie civile dont la recevabilité fait l’objet d’une contestation ne peut transmettre à son client une reproduction des pièces ou actes du dossier sans l’autorisation préalable du juge d’instruction, qui peut lui être notifiée par tout moyen. En cas de refus du juge d’instruction ou à défaut de réponse de ce dernier dans les cinq jours ouvrables, l’avocat peut saisir le président de la chambre de l’instruction, qui statue dans un délai de cinq jours ouvrables, par une décision écrite et motivée non susceptible de recours. En l’absence d’autorisation préalable du président de la chambre de l’instruction, l’avocat ne peut transmettre la reproduction de pièces ou actes du dossier à son client.

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