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Article 199 ter B bis of the French General Tax Code

I.-The tax credit for collaborative research defined in article 244 quater B bis is deducted from the income tax due by the taxpayer for the year during which the research expenses taken into account for the calculation of the tax credit were invoiced by the research and knowledge dissemination organisation. The excess tax credit constitutes a claim on the State for the same amount. This claim is used to pay the income tax due for the three years following the year in which it was established, and then, if necessary, the unused portion is reimbursed at the end of this period.

The claim is inalienable.
The receivable is inalienable and non-transferable, except in the cases and under the conditions set out in articles L. 214-169 to L. 214-190 and L. 313-23 to L. 313-35 of the French Monetary and Financial Code.

In the event of a merger or other transaction, the receivable may be transferred to a third party.
In the event of a merger or similar transaction taking place during the period referred to in the last sentence of the first paragraph of this I, the portion of the claim that has not yet been allocated by the transferring company is transferred to the transferee company.
The fraction of the tax credit for collaborative research corresponding to the shares of natural persons other than those mentioned in I of Article 151 nonies is neither chargeable nor refundable.

II.
II.-The claim mentioned in the first paragraph of I of this article is immediately repayable when it is established by one of the following companies:

1° New companies, other than those mentioned in III of article 44 sexies, whose capital is fully paid up and at least 50% of which is continuously held:

a) By natural persons
a) By individuals;

or
b) Or by a company at least 50% of whose capital is held by natural persons;

> or
c) Or by venture capital companies, venture capital mutual funds, specialised professional funds governed by article L. 214-37 of the French Monetary and Financial Code as it read prior to Order no. 2013-676 of 25 July 2013 amending the legal framework for asset management, professional private equity funds, sociétés de libre partenariat, sociétés de développement régional, sociétés financières d’innovation or sociétés unipersonnelles d’investissement à risque, provided that there is no arm’s length relationship, within the meaning of Article 12 of Article 39 of this Code, between the companies and these companies or funds.

These companies may request the immediate repayment of the tax credit.
These companies may request the immediate repayment of the claim recorded in respect of the year in which they were set up. The same applies to claims established in respect of the following four years;

2° Companies that have been the subject of a conciliation or safeguard procedure, a receivership or a compulsory liquidation. These companies may request reimbursement of their unused receivables from the date of the decision or judgement opening these procedures;

3° The young innovative companies mentioned in Article 44 sexies-0 A;

4° Businesses that meet the definition of micro, small and medium-sized enterprises given in Annex I to Commission Regulation (EU) No 651/2014 of 17 June 2014 declaring certain categories of aid compatible with the internal market in application of Articles 107 and 108 of the Treaty.

Original in French 🇫🇷
Article 199 ter B bis

I.-Le crédit d’impôt en faveur de la recherche collaborative défini à l’article 244 quater B bis est imputé sur l’impôt sur le revenu dû par le contribuable au titre de l’année au cours de laquelle les dépenses de recherche prises en compte pour le calcul du crédit d’impôt ont été facturées par l’organisme de recherche et de diffusion des connaissances. L’excédent de crédit d’impôt constitue au profit de l’entreprise une créance sur l’Etat d’égal montant. Cette créance est utilisée pour le paiement de l’impôt sur le revenu dû au titre des trois années suivant celle au titre de laquelle elle est constatée, puis, s’il y a lieu, la fraction non utilisée est remboursée à l’expiration de cette période.


La créance est inaliénable et incessible, sauf dans les cas et conditions prévus aux articles L. 214-169 à L. 214-190 et L. 313-23 à L. 313-35 du code monétaire et financier.


En cas de fusion ou d’opération assimilée intervenant au cours de la période mentionnée à la dernière phrase du premier alinéa du présent I, la fraction de la créance qui n’a pas encore été imputée par la société apporteuse est transférée à la société bénéficiaire de l’apport.


La fraction du crédit d’impôt en faveur de la recherche collaborative correspondant aux parts des personnes physiques autres que celles mentionnées au I de l’article 151 nonies n’est ni imputable, ni restituable.


II.-La créance mentionnée au premier alinéa du I du présent article est immédiatement remboursable lorsqu’elle est constatée par l’une des entreprises suivantes :


1° Les entreprises nouvelles, autres que celles mentionnées au III de l’article 44 sexies, dont le capital est entièrement libéré et détenu de manière continue à 50 % au moins :


a) Par des personnes physiques ;


b) Ou par une société dont le capital est détenu à 50 % au moins par des personnes physiques ;


c) Ou par des sociétés de capital-risque, des fonds communs de placement à risques, des fonds professionnels spécialisés relevant de l’article L. 214-37 du code monétaire et financier dans sa rédaction antérieure à l’ordonnance n° 2013-676 du 25 juillet 2013 modifiant le cadre juridique de la gestion d’actifs, des fonds professionnels de capital investissement, des sociétés de libre partenariat, des sociétés de développement régional, des sociétés financières d’innovation ou des sociétés unipersonnelles d’investissement à risque, à la condition qu’il n’existe pas de lien de dépendance, au sens du 12 de l’article 39 du présent code, entre les entreprises et ces sociétés ou ces fonds.


Ces entreprises peuvent demander le remboursement immédiat de la créance constatée au titre de l’année de leur création. Il en est de même pour les créances constatées au titre des quatre années suivantes ;


2° Les entreprises ayant fait l’objet d’une procédure de conciliation ou de sauvegarde, d’un redressement ou d’une liquidation judiciaires. Ces entreprises peuvent demander le remboursement de leur créance non utilisée à compter de la date de la décision ou du jugement qui a ouvert ces procédures ;


3° Les jeunes entreprises innovantes mentionnées à l’article 44 sexies-0 A ;


4° Les entreprises qui satisfont à la définition des micro, petites et moyennes entreprises donnée à l’annexe I au règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité.

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