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Article 729 of the French Code of Criminal Procedure

Conditional release aims to reintegrate convicts and prevent re-offending.

Conditional release may be granted to convicts who have to serve one or more custodial sentences if they demonstrate serious efforts to reintegrate and where they can prove:

1° Either the exercise of a professional activity, an internship or temporary employment or their attendance at education or vocational training;

2° Or their essential participation in the life of their family;

3° Or the need to undergo medical treatment;

4° Or their efforts to compensate their victims;

5° Or their involvement in any other serious integration or reintegration project.

Subject to the provisions of Article 132-23 of the Criminal Code, conditional release may be granted when the length of the sentence served by the convicted person is at least equal to the length of the sentence remaining to be served. In the case provided for in this paragraph, the probationary period may not exceed fifteen years or, if the sentenced person is a repeat offender, twenty years.

For those sentenced to life imprisonment, the probationary period is eighteen years; it is twenty-two years if the sentenced person is a repeat offender.

When the person has been convicted of a felony or misdemeanour for which socio-judicial supervision is incurred, conditional release may not be granted if he or she refuses while incarcerated to follow the treatment offered to him or her by the sentence enforcement judge pursuant to articles 717-1 and 763-7. The same applies when the sentence enforcement judge is informed, pursuant to article 717-1, that the offender is not regularly following the treatment proposed. Parole may also not be granted to a sentenced person who does not undertake to follow, after his release, the treatment offered to him pursuant to article 731-1.

When the convicted person is over seventy years of age, the length of sentences served provided for in this article do not apply and conditional release may be granted if the convicted person’s integration or rehabilitation is assured, in particular if he or she is the subject of care adapted to his or her situation on leaving the prison establishment or if he or she provides evidence of accommodation, except in the event of a serious risk of repetition of the offence or if such release is likely to cause a serious disturbance to public order.

When the sentenced person benefits from a sentence suspension measure on the basis of Article 720-1-1, conditional release may be granted unconditionally as to the length of sentence served if, at the end of a period of one year after the suspension measure was granted, a new expert report establishes that the convicted person’s physical or mental health is still permanently incompatible with continued detention and if the convicted person can provide evidence of care appropriate to his situation.

Original in French 🇫🇷
Article 729

La libération conditionnelle tend à la réinsertion des condamnés et à la prévention de la récidive.

Les condamnés ayant à subir une ou plusieurs peines privatives de liberté peuvent bénéficier d’une libération conditionnelle s’ils manifestent des efforts sérieux de réinsertion et lorsqu’ils justifient :

1° Soit de l’exercice d’une activité professionnelle, d’un stage ou d’un emploi temporaire ou de leur assiduité à un enseignement ou à une formation professionnelle ;

2° Soit de leur participation essentielle à la vie de leur famille ;

3° Soit de la nécessité de suivre un traitement médical ;

4° Soit de leurs efforts en vue d’indemniser leurs victimes ;

5° Soit de leur implication dans tout autre projet sérieux d’insertion ou de réinsertion.

Sous réserve des dispositions de l’article 132-23 du code pénal, la libération conditionnelle peut être accordée lorsque la durée de la peine accomplie par le condamné est au moins égale à la durée de la peine lui restant à subir. Dans le cas prévu au présent alinéa, le temps d’épreuve ne peut excéder quinze années ou, si le condamné est en état de récidive légale, vingt années.

Pour les condamnés à la réclusion à perpétuité, le temps d’épreuve est de dix-huit années ; il est de vingt-deux années si le condamné est en état de récidive légale.

Lorsque la personne a été condamnée pour un crime ou un délit pour lequel le suivi socio-judiciaire est encouru, une libération conditionnelle ne peut lui être accordée si elle refuse pendant son incarcération de suivre le traitement qui lui est proposé par le juge de l’application des peines en application des articles 717-1 et 763-7. Il en est de même lorsque le juge de l’application des peines est informé, en application de l’article 717-1, que le condamné ne suit pas de façon régulière le traitement qu’il lui a proposé. Une libération conditionnelle ne peut non plus être accordée au condamné qui ne s’engage pas à suivre, après sa libération, le traitement qui lui est proposé en application de l’article 731-1.

Lorsque le condamné est âgé de plus de soixante-dix ans, les durées de peines accomplies prévues par le présent article ne sont pas applicables et la libération conditionnelle peut être accordée dès lors que l’insertion ou la réinsertion du condamné est assurée, en particulier s’il fait l’objet d’une prise en charge adaptée à sa situation à sa sortie de l’établissement pénitentiaire ou s’il justifie d’un hébergement, sauf en cas de risque grave de renouvellement de l’infraction ou si cette libération est susceptible de causer un trouble grave à l’ordre public.

Lorsque le condamné bénéficie d’une mesure de suspension de peine sur le fondement de l’article 720-1-1, la libération conditionnelle peut être accordée sans condition quant à la durée de la peine accomplie si, à l’issue d’un délai d’un an après l’octroi de la mesure de suspension, une nouvelle expertise établit que son état de santé physique ou mentale est toujours durablement incompatible avec le maintien en détention et si le condamné justifie d’une prise en charge adaptée à sa situation.

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