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Article D1 of the French Code of Criminal Procedure

I.-Any association mentioned in the second paragraph of Article 2-9 or in the first paragraph of Article 2-15 may apply for the authorisation provided for by these provisions if it meets the following conditions:

1° A representative number of adherent members who have been victims of the offence;

2° Sufficient guarantees of effective activity with a view to defending the victims of the offence, in particular through the involvement of a lawyer;

3° The disinterested nature of the activities.

Accreditation is granted by order of the Minister of Justice.

The condition referred to in 2° is met in particular by the association’s membership of a federation enabling it to carry out effective activity in defence of victims and approved by order of the Minister of Justice.

II.-The application for approval must be sent to the Ministry of Justice. The file accompanying the application for approval must include a copy of the articles of association and the declaration receipt, as well as proof of the conditions set out in 1° to 3° above.

When the application is complete, a receipt is issued. The approval decision is notified within two months of the date of issue of the receipt.

The notice provided for in article 2-9 or article 2-15 is given by the public prosecutor of the court seised, or by the public prosecutor of the court within whose jurisdiction the association has its registered office.

Any approved association must provide the competent public prosecutor referred to in the previous paragraph with the following documents on an annual basis: an updated list of its members, a copy of the most recent minutes of the general meeting and of the most recent financial year.

Accreditation may be suspended or withdrawn by order of the Minister of Justice if the association no longer meets one of the conditions that justified its accreditation. The association must first be given formal notice to present its observations.

An association that intends to contest a decision to implicitly refuse, suspend or withdraw approval must, prior to any legal action, submit an informal appeal to the Minister of Justice.

III -When filing a civil action, the president of the association must provide the court with a list of the victims of the offence who have joined the association. In the course of the proceedings, the president must inform the court of the identity of any victims who joined the association after the association was set up as a civil party.

> -The president of the association must inform the court of the identity of any victims who joined the association after the association was set up as a civil party.

Original in French 🇫🇷
Article D1

I.-Toute association mentionnée au deuxième alinéa de l’article 2-9 ou au premier alinéa de l’article 2-15 peut demander l’agrément prévu par ces dispositions dès lors qu’elle remplit les conditions suivantes :

1° Un nombre représentatif de membres adhérents qui ont été victimes de l’infraction ;

2° Des garanties suffisantes d’une activité effective en vue de la défense des victimes de l’infraction, notamment par l’intervention d’un avocat ;

3° Le caractère désintéressé des activités.

L’agrément est accordé par arrêté du ministre de la justice.

La condition visée au 2° est notamment satisfaite par l’adhésion de l’association au sein d’une fédération lui permettant d’assurer une activité effective en vue de la défense des victimes et agréée par arrêté du ministre de la justice.

II.-La demande d’agrément est adressée au ministère de la justice. Le dossier accompagnant la demande d’agrément doit comprendre un exemplaire des statuts et du récépissé de déclaration, ainsi que la justification des conditions prévues aux 1° à 3° ci-dessus.

Lorsque le dossier remis est complet, il en est délivré récépissé. La décision d’agrément est notifiée dans un délai de deux mois à compter de la date de délivrance du récépissé.

L’avis prévu par l’article 2-9 ou par l’article 2-15 est donné par le procureur de la République de la juridiction saisie, ou par le procureur de la République de la juridiction dans le ressort de laquelle l’association a son siège.

Toute association agréée devra fournir annuellement au procureur de la République compétent mentionné à l’alinéa précédent, les pièces suivantes : la liste actualisée de ses adhérents, un exemplaire du dernier procès-verbal de l’assemblée générale ainsi que du dernier exercice comptable.

L’agrément peut être suspendu ou retiré par arrêté du ministre de la justice lorsque l’association ne remplit plus l’une des conditions ayant justifié l’agrément. L’association doit être au préalable mise en demeure de présenter ses observations.

L’association qui entend contester une décision de refus implicite, de suspension ou de retrait d’agrément doit, préalablement à tout recours contentieux, présenter un recours gracieux au ministre de la justice.

III.-Au moment de sa constitution de partie civile, le président de l’association doit faire connaître à la juridiction saisie la liste des personnes victimes de l’infraction qui ont adhéré à l’association. Il doit lui communiquer en cours de procédure l’identité des victimes dont l’adhésion est intervenue postérieurement à cette constitution de partie civile.

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