Call Us + 33 1 84 88 31 00

Article L4112-7 of the French Public Health Code

A doctor, dental practitioner or midwife who is a national of a Member State of the European Union or a party to the Agreement on the European Economic Area, who is established and legally practises the activities of a doctor, dental practitioner or midwife in a Member State or a party to the Agreement on the European Economic Area, may perform in France, on a temporary and occasional basis, acts of his profession without being registered on the relevant register.

The performance of these acts is subject to a prior declaration, which must be accompanied by supporting documents, the list of which is set by order of the Minister for Health. The service provider must include a declaration of the language skills required to perform the service.

Checks on language proficiency must be proportionate to the activity to be performed and carried out once the professional qualification has been recognised.

The doctor, dental practitioner or midwife providing the services is required to comply with the professional rules applicable in France and is subject to the competent disciplinary jurisdiction.

Where the evidence of formal qualifications is not recognised pursuant to articles L. 4131-1, L. 4141-3 and L. 4151-5, the professional qualifications of the service provider shall be verified before the first services are provided. In the event of a substantial difference between the qualifications of the service provider and the training required in France for the practice of the profession of doctor in the relevant speciality, dental surgeon, where applicable in the relevant speciality, or midwife, which is likely to be prejudicial to public health, the competent authorities shall subject the professional to an aptitude test.

The doctor, dental practitioner or midwife may use his evidence of formal qualifications in the language of the State which issued them. They must indicate the place and establishment where they obtained them.

In the event that the evidence of formal qualifications from the State of origin, whether a member or a party, is likely to be confused with evidence of formal qualifications requiring additional training in France, the national council of the professional body concerned may decide that the doctor, dental surgeon or midwife will refer to the evidence of formal qualifications from the State of origin, whether a member or a party, in an appropriate form which it will indicate.

The service is provided under the French professional title of doctor, dental surgeon or midwife. However, where the evidence of formal qualifications is not recognised pursuant to articles L. 4131-1, L. 4141-3 and L. 4151-5 and where the qualifications have not been verified, the service is provided under the professional title of the State of establishment, so as to avoid any confusion with the French professional title.

Original in French 🇫🇷
Article L4112-7

Le médecin, le praticien de l’art dentaire ou la sage-femme ressortissant d’un Etat, membre de l’Union européenne ou partie à l’accord sur l’Espace économique européen, qui est établi et exerce légalement les activités de médecin, de praticien de l’art dentaire ou de sage-femme dans un Etat, membre ou partie, peut exécuter en France, de manière temporaire et occasionnelle, des actes de sa profession sans être inscrit au tableau de l’ordre correspondant.

L’exécution de ces actes est subordonnée à une déclaration préalable, qui est accompagnée de pièces justificatives dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé. Le prestataire joint une déclaration concernant les connaissances linguistiques nécessaires à la réalisation de la prestation.

Le contrôle de la maîtrise de la langue doit être proportionné à l’activité à exercer et réalisé une fois la qualification professionnelle reconnue.

Le médecin, le praticien de l’art dentaire ou la sage-femme, prestataire de services, est tenu de respecter les règles professionnelles applicables en France et est soumis à la juridiction disciplinaire compétente.

Lorsque les titres de formation ne bénéficient pas d’une reconnaissance en application des articles L. 4131-1, L. 4141-3 et L. 4151-5, les qualifications professionnelles du prestataire sont vérifiées avant la première prestation de services. En cas de différence substantielle entre les qualifications du prestataire et la formation exigée en France pour l’exercice de la profession de médecin dans la spécialité concernée, de chirurgien-dentiste, le cas échéant dans la spécialité concernée, ou de sage-femme, de nature à nuire à la santé publique, les autorités compétentes soumettent le professionnel à une épreuve d’aptitude.

Le médecin, le praticien de l’art dentaire ou la sage-femme peut faire usage de ses titres de formation dans la langue de l’Etat qui les lui a délivrés. Il est tenu de faire figurer le lieu et l’établissement où il les a obtenus.

Dans le cas où le titre de formation de l’Etat d’origine, membre ou partie, est susceptible d’être confondu avec un titre exigeant en France une formation complémentaire, le conseil national de l’ordre concerné peut décider que le médecin, le chirurgien-dentiste ou la sage-femme fera état du titre de formation de l’Etat d’origine, membre ou partie, dans une forme appropriée qu’il lui indique.

La prestation est réalisée sous le titre professionnel français de médecin, chirurgien-dentiste ou sage-femme. Toutefois, lorsque les titres de formation ne bénéficient pas d’une reconnaissance en application des articles L. 4131-1, L. 4141-3 et L. 4151-5 et dans le cas où les qualifications n’ont pas été vérifiées, la prestation est réalisée sous le titre professionnel de l’Etat d’établissement, de manière à éviter toute confusion avec le titre professionnel français.

Need help with this article? Get help from a French lawyer

Our French business lawyers are here to help.
We offer a FREE evaluation of your case.
Call us at +33 (0) 1 84 88 31 00 or send us an email.

Useful links

You have a question in French Business Law?

Our French business lawyers are here to help.
We offer a FREE evaluation of your case.
Call +33 (0) 1 84 88 31 00 or send us an email.

All information exchanged through this website will be communicated to lawyers registered with a French Bar and will remain confidential.