Article L4625-2 of the French Labour Code

An extended collective branch agreement may provide for derogations from the rules relating to the organisation and choice of the occupational health and prevention service and to the procedures for monitoring the state of health of workers, provided that these derogations do not have the effect of modifying the frequency of medical examinations defined by this code.

These derogations concern the following categories of workers:

1° Intermittent performing artists and technicians ;

2° Models ;

3° Employees of private employers and childcare assistants;

4° Travellers, sales representatives and salesmen.

The collective branch agreement extended after consultation with the Conseil national de l’ordre des médecins may provide for the medical monitoring of employees of private individual employers, maternal assistants employed by one or more private individuals and models to be carried out by doctors not specialised in occupational medicine who sign a protocol with an inter-company occupational health and prevention service. These protocols provide guarantees in terms of the training of non-specialist doctors, the terms and conditions of their practice within the occupational health and prevention service and the incompatibility between the role of care doctor for the worker or the employer and the medical monitoring of the worker provided for by the protocol. These provisions do not prevent the application of article L. 1133-3.

In the event of difficulty or disagreement with the opinions issued by the doctors mentioned in the seventh paragraph of this article, the employer or the worker may request a medical examination from an occupational physician belonging to the inter-company occupational health and prevention service that has signed the protocol.

Original in French 🇫🇷

Article L4625-2

Un accord collectif de branche étendu peut prévoir des dérogations aux règles relatives à l’organisation et au choix du service de prévention et de santé au travail ainsi qu’aux modalités de surveillance de l’état de santé des travailleurs dès lors que ces dérogations n’ont pas pour effet de modifier la périodicité des examens médicaux définie par le présent code.

Ces dérogations concernent les catégories de travailleurs suivantes :

1° Artistes et techniciens intermittents du spectacle ;

2° Mannequins ;

3° Salariés du particulier employeur et assistants maternels ;

4° Voyageurs, représentants et placiers.

L’accord collectif de branche étendu après avis du Conseil national de l’ordre des médecins peut prévoir que le suivi médical des salariés du particulier employeur, des assistants maternels employés par un ou plusieurs particuliers et des mannequins soit effectué par des médecins non spécialisés en médecine du travail qui signent un protocole avec un service de prévention et de santé au travail interentreprises. Ces protocoles prévoient les garanties en termes de formation des médecins non spécialistes, les modalités de leur exercice au sein du service de prévention et de santé au travail ainsi que l’incompatibilité entre la fonction de médecin de soin du travailleur ou de l’employeur et le suivi médical du travailleur prévu par le protocole. Ces dispositions ne font pas obstacle à l’application de l’article L. 1133-3.

En cas de difficulté ou de désaccord avec les avis délivrés par les médecins mentionnés au septième alinéa du présent article, l’employeur ou le travailleur peut solliciter un examen médical auprès d’un médecin du travail appartenant au service de prévention et de santé au travail interentreprises ayant signé le protocole.