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Article L623-36 of the French Intellectual Property Code

Apart from the cases provided for by European Union regulations, the customs authorities may, at the written request of the holder of a plant variety certificate, accompanied by proof of entitlement, detain goods which the holder claims to be counterfeit for the purposes of its controls.

This detention is immediately notified to the applicant and the holder. The public prosecutor is also informed of this measure by the customs authorities.

During the notification referred to in the first sentence of the second paragraph of this article, the nature and actual or estimated quantity as well as images of the goods are communicated to the holder of the plant variety certificate, by way of derogation from article 59 bis of the Customs Code. This information may also be communicated before the implementation of the measure provided for in this article.

Subject to the procedures laid down in Articles L. 623-40 and L. 623-41 of this code, the detention measure shall be lifted automatically if the applicant fails, within ten working days, or three working days for perishable goods, of being notified that the goods have been detained, to provide evidence to the customs administration of either precautionary measures decided by the competent civil court, or to have taken civil or criminal action and to have lodged guarantees intended to compensate the holder of the goods in the event that the infringement is not subsequently recognised, or to have lodged a complaint with the public prosecutor. The customs administration may extend the period of ten working days provided for in this paragraph by a maximum of ten working days at the duly motivated request of the applicant. In the event of an extension, the public prosecutor and the holder of the goods shall be informed.

The costs associated with the detention measure or the precautionary measures ordered by the competent civil court shall be borne by the applicant.

For the purposes of taking the legal action referred to in the fourth paragraph of this article, the applicant may obtain from the customs administration communication of the names and addresses of the consignor, importer, consignee and declarant of the goods detained or their holder, as well as images of these goods and information on their quantity, origin, provenance and destination, by way of derogation from the Article 59 bis of the Customs Code.

The detention referred to in the first paragraph of this article does not apply to:

1° Goods with Community status, legally manufactured or released for free circulation in a Member State of the European Union and intended, after having passed through the customs territory defined in Article 1 of the Customs Code, to be placed on the market of another Member State of the European Union to be legally marketed there;

2° On goods of Community status, legally manufactured or released for free circulation in another Member State of the European Union, in which they have been placed under the transit procedure, and which are intended, after having passed through the customs territory defined in the same Article 1, to be exported to a non-Member State of the European Union.

Original in French 🇫🇷
Article L623-36
En dehors des cas prévus par la réglementation de l’Union européenne, l’administration des douanes peut, sur demande écrite du titulaire d’un certificat d’obtention végétale, assortie des justifications de son droit, retenir dans le cadre de ses contrôles les marchandises que celui-ci prétend constituer une contrefaçon.


Cette retenue est immédiatement notifiée au demandeur et au détenteur. Le procureur de la République est également informé de ladite mesure par l’administration des douanes.


Lors de la notification mentionnée à la première phrase du deuxième alinéa du présent article, la nature et la quantité réelle ou estimée ainsi que des images des marchandises sont communiquées au titulaire du certificat d’obtention végétale, par dérogation à l’article 59 bis du code des douanes. Ces informations peuvent également être communiquées avant la mise en œuvre de la mesure prévue au présent article.


Sous réserve des procédures prévues aux articles L. 623-40 et L. 623-41 du présent code, la mesure de retenue est levée de plein droit à défaut pour le demandeur, dans le délai de dix jours ouvrables, ou de trois jours ouvrables pour les denrées périssables, à compter de la notification de la retenue des marchandises, de justifier auprès de l’administration des douanes soit de mesures conservatoires décidées par la juridiction civile compétente, soit de s’être pourvu par la voie civile ou la voie correctionnelle et d’avoir constitué les garanties destinées à l’indemnisation éventuelle du détenteur des marchandises au cas où la contrefaçon ne serait pas ultérieurement reconnue, soit d’avoir déposé une plainte auprès du procureur de la République. L’administration des douanes peut proroger le délai de dix jours ouvrables prévu au présent alinéa de dix jours ouvrables maximum sur requête dûment motivée du demandeur. En cas de prorogation du délai, le procureur de la République et le détenteur des marchandises en sont informés.


Les frais liés à la mesure de retenue ou aux mesures conservatoires prononcées par la juridiction civile compétente sont à la charge du demandeur.


Aux fins de l’engagement des actions en justice mentionnées au quatrième alinéa du présent article, le demandeur peut obtenir de l’administration des douanes communication des nom et adresse de l’expéditeur, de l’importateur, du destinataire et du déclarant des marchandises retenues ou de leur détenteur, ainsi que des images de ces marchandises et des informations sur leur quantité, leur origine, leur provenance et leur destination, par dérogation à l’article 59 bis du code des douanes.


La retenue mentionnée au premier alinéa du présent article ne porte pas :


1° Sur les marchandises de statut communautaire, légalement fabriquées ou mises en libre pratique dans un Etat membre de l’Union européenne et destinées, après avoir emprunté le territoire douanier défini à l’article 1er du code des douanes, à être mises sur le marché d’un autre Etat membre de l’Union européenne pour y être légalement commercialisées ;


2° Sur les marchandises de statut communautaire, légalement fabriquées ou mises en libre pratique dans un autre Etat membre de l’Union européenne, dans lequel elles ont été placées sous le régime du transit, et qui sont destinées, après avoir transité sur le territoire douanier défini au même article 1er, à être exportées vers un Etat non membre de l’Union européenne.


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