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Article 706-25-16 of the French Code of Criminal Procedure

I.-Where a person has been sentenced to an unsuspended custodial sentence of five years or more for one or more of the offences referred to in Articles 421-1 to 421-6 of the Criminal Code, excluding those defined in articles 421-2-5 and 421-2-5-1 of the same code, or for a period of three years or more where the offence was committed as a repeat offender, and it is established, following a re-examination of his situation at the end of his sentence, that this person is particularly dangerous, characterised by a very high probability of re-offending and by persistent adherence to an ideology or theses inciting the commission of acts of terrorism, thereby hindering his or her rehabilitation, the Paris Sentence Enforcement Court may, at the request of the Anti-Terrorism Public Prosecutor, order, for the sole purpose of preventing recidivism and ensuring rehabilitation, a judicial measure to prevent recidivism and ensure rehabilitation.

The decision defines the conditions for health, social, educational, psychological or psychiatric care designed to enable the person concerned to be reintegrated and to acquire the values of citizenship. Where appropriate, this care may be provided within a suitable reception facility.

The decision may require the person concerned to carry out a professional activity or to follow vocational education or training; it may also prohibit him or her from engaging in the activity in the exercise or on the occasion of which the offence was committed.

The decision specifies the conditions under which the person concerned must provide the prison integration and probation service with information or documents to enable it to monitor their means of subsistence and the fulfilment of their obligations, and respond to summonses from the sentence enforcement judge or the prison integration and probation service. It may also require the offender to establish residence in a specific place.

The obligations to which the person concerned is subject are implemented by the sentence enforcement judge of the Paris judicial court, assisted by the prison integration and probation service, where appropriate with the help of organisations authorised for this purpose.

II.-The Paris Sentence Enforcement Court may only impose the judicial measure for the prevention of terrorist re-offending and reintegration once it is satisfied that the convicted person has been given the opportunity, during the execution of his sentence, to benefit from measures likely to promote his reintegration.

III.-The judicial measure for the prevention of terrorist re-offending and rehabilitation provided for in I may be ordered for a maximum period of one year. At the end of this period, the measure may be renewed at the request of the anti-terrorist public prosecutor by the Paris enforcement court, after receiving the opinion of the multi-disciplinary committee on security measures provided for in Article 763-10, for no more than the same period, including periods of suspension, up to a maximum of five years or, where the offender is a minor, up to a maximum of three years. Each renewal is subject to the existence of new or additional elements that specifically justify it.

IV.-The measure provided for in I may only be ordered if it appears strictly necessary to prevent re-offending and ensure the rehabilitation of the person concerned. It is not applicable if the person has been sentenced to socio-judicial supervision pursuant to Article 421-8 of the Criminal Code or if they are subject to a judicial supervision measure provided for in Article 723-29 of this code, a security surveillance measure provided for in article 706-53-19 or a detention order provided for in Article 706-53-13.

Original in French 🇫🇷
Article 706-25-16

I.-Lorsqu’une personne a été condamnée à une peine privative de liberté, non assortie du sursis, d’une durée supérieure ou égale à cinq ans pour une ou plusieurs des infractions mentionnées aux articles 421-1 à 421-6 du code pénal, à l’exclusion de celles définies aux articles 421-2-5 et 421-2-5-1 du même code, ou d’une durée supérieure ou égale à trois ans lorsque l’infraction a été commise en état de récidive légale, et qu’il est établi, à l’issue d’un réexamen de sa situation intervenant à la fin de l’exécution de sa peine, que cette personne présente une particulière dangerosité caractérisée par une probabilité très élevée de récidive et par une adhésion persistante à une idéologie ou à des thèses incitant à la commission d’actes de terrorisme, faisant ainsi obstacle à sa réinsertion, le tribunal de l’application des peines de Paris peut, sur réquisitions du procureur de la République antiterroriste, ordonner, aux seules fins de prévenir la récidive et d’assurer la réinsertion, une mesure judiciaire de prévention de la récidive terroriste et de réinsertion.


La décision définit les conditions d’une prise en charge sanitaire, sociale, éducative, psychologique ou psychiatrique destinée à permettre la réinsertion de la personne concernée et l’acquisition des valeurs de la citoyenneté. Cette prise en charge peut, le cas échéant, intervenir au sein d’un établissement d’accueil adapté.


La décision peut imposer à la personne concernée d’exercer une activité professionnelle ou de suivre un enseignement ou une formation professionnelle ; elle peut également lui interdire de se livrer à l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de laquelle l’infraction a été commise.


La décision précise les conditions dans lesquelles la personne concernée doit communiquer au service pénitentiaire d’insertion et de probation les renseignements ou documents de nature à permettre le contrôle de ses moyens d’existence et de l’exécution de ses obligations et répondre aux convocations du juge de l’application des peines ou du service pénitentiaire d’insertion et de probation. Elle peut aussi l’astreindre à établir sa résidence en un lieu déterminé.


Les obligations auxquelles la personne concernée est astreinte sont mises en œuvre par le juge de l’application des peines du tribunal judiciaire de Paris, assisté du service pénitentiaire d’insertion et de probation, le cas échéant avec le concours des organismes habilités à cet effet.


II.-Le tribunal de l’application des peines de Paris ne peut prononcer la mesure judiciaire de prévention de la récidive terroriste et de réinsertion qu’après s’être assuré que la personne condamnée a été mise en mesure de bénéficier, pendant l’exécution de sa peine, de mesures de nature à favoriser sa réinsertion.


III.-La mesure judiciaire de prévention de la récidive terroriste et de réinsertion prévue au I peut être ordonnée pour une durée maximale d’un an. A l’issue de cette durée, la mesure peut être renouvelée sur réquisitions du procureur de la République antiterroriste par le tribunal de l’application des peines de Paris, après avis de la commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté prévue à l’article 763-10, pour au plus la même durée, périodes de suspension comprises, dans la limite de cinq ans ou, lorsque le condamné est mineur, dans la limite de trois ans. Chaque renouvellement est subordonné à l’existence d’éléments nouveaux ou complémentaires qui le justifient précisément.


IV.-La mesure prévue au I ne peut être ordonnée que si elle apparaît strictement nécessaire pour prévenir la récidive et assurer la réinsertion de la personne concernée. Elle n’est pas applicable si la personne a été condamnée à un suivi socio-judiciaire en application de l’article 421-8 du code pénal ou si elle fait l’objet d’une mesure de surveillance judiciaire prévue à l’article 723-29 du présent code, d’une mesure de surveillance de sûreté prévue à l’article 706-53-19 ou d’une rétention de sûreté prévue à l’article 706-53-13.

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