Article 720-4 of the French Code of Criminal Procedure

When the sentenced person shows serious signs of social rehabilitation, the sentence enforcement court may, exceptionally and under the conditions provided by Article 712-7, decide that the security period provided for by Article 132-23of the Penal Code be terminated or its duration reduced.

However, where the Assize Court has decided to increase the security period to thirty years pursuant to the provisions of the last paragraph of Articles 221-3 and 221-4 of the Penal Code, the sentence enforcement court may only reduce the length of the security period or terminate it after the convicted person has been incarcerated for a period of at least twenty years.

In the event that the Assize Court has decided that none of the measures listed in Article 132-23 of the Criminal Code could be granted to a person sentenced to life imprisonment, the Sentence Enforcement Court may only grant one of these measures if the sentenced person has undergone incarceration for a period of at least thirty years.

The decisions provided for in the previous paragraph may only be made after an expert opinion has been given by a panel of three medical experts registered on the list of experts approved by the Court of Cassation, who give their opinion on the dangerousness of the sentenced person.

As an exception to the provisions of the third paragraph of article 732, the sentence enforcement court may order assistance and supervision measures without a time limit.

Original in French

Article 720-4

Lorsque le condamné manifeste des gages sérieux de réadaptation sociale, le tribunal de l’application des peines peut, à titre exceptionnel et dans les conditions prévues par l’article 712-7, décider qu’il soit mis fin à la période de sûreté prévue par l’article 132-23 du code pénal ou que sa durée soit réduite.

Toutefois, lorsque la cour d’assises a décidé de porter la période de sûreté à trente ans en application des dispositions du dernier alinéa des articles 221-3 et 221-4 du code pénal, le tribunal de l’application des peines ne peut réduire la durée de la période de sûreté ou y mettre fin qu’après que le condamné a subi une incarcération d’une durée au moins égale à vingt ans.

Dans le cas où la cour d’assises a décidé qu’aucune des mesures énumérées à l’article 132-23 du code pénal ne pourrait être accordée au condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, le tribunal de l’application des peines ne peut accorder l’une de ces mesures que si le condamné a subi une incarcération d’une durée au moins égale à trente ans.

Les décisions prévues par l’alinéa précédent ne peuvent être rendues qu’après une expertise réalisée par un collège de trois experts médicaux inscrits sur la liste des experts agréés près la Cour de cassation qui se prononcent sur l’état de dangerosité du condamné.

Par dérogation aux dispositions du troisième alinéa de l’article 732, le tribunal de l’application des peines peut prononcer des mesures d’assistance et de contrôle sans limitation dans le temps.