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Article L561-40 of the French Monetary and Financial Code

I. – The National Sanctions Committee may impose one of the following administrative sanctions:

1° A warning ;

2° a reprimand

3° A temporary ban on exercising the activity or exercising managerial responsibilities within a legal entity exercising this activity for a period not exceeding five years;

4° Withdrawal of authorisation or professional licence.

The penalty provided for in 3° may be suspended. If, within a period of five years from the date on which the sanction was imposed, the person sanctioned commits an offence or misconduct leading to the imposition of a new sanction, this will entail, unless a reasoned decision is taken, the enforcement of the first sanction without any possibility of confusion with the second.

The Commission may impose, either instead of or in addition to these penalties, a fine of up to five million euros or, where the benefit derived from the breach can be determined, twice that amount. The sums are recovered by the Treasury.

In the event that a person referred to in Article L. 561-37 fails to fulfil all or some of its obligations under this Title, the National Enforcement Committee may also sanction the managers of this person and other natural persons employed by, acting on behalf of or acting for this person, for their personal involvement in these breaches.

II. – The amount and type of the sanction imposed under this article are set taking into account, in particular, where applicable:

1° The seriousness and duration of the breaches ;

2° the degree of responsibility of the offender, his financial situation, the size of the gains he has made or the losses he has avoided, his degree of cooperation during the inspection and the proceedings before the Commission, and any previous breaches he has committed;

3° If they can be determined, the damage suffered by third parties as a result of the breaches.

III. – In accordance with the conditions laid down by decree in the Conseil d’Etat, the Commission’s decision, any appeal against this decision, the outcome of the appeal and the decision to cancel a sanction previously imposed are made public in the publications, newspapers or media designated by the Commission in a format proportionate to the misconduct committed and the sanction imposed. The costs shall be borne by the persons penalised.

However, the Commission’s decisions are published anonymously in the following cases:

1° When publication in a non-anonymous form would compromise an ongoing criminal investigation ;

2° When objective and verifiable evidence provided by the person sanctioned shows that the harm that would result for him or her from publication in a non-anonymous form would be disproportionate.

When the situations mentioned in 1° and 2° are likely to cease to exist within a short period, the Commission may decide to defer publication for this period.

The Commission may decide to charge to the person penalised all or part of the costs incurred by the control measures that enabled the facts penalised to be established.

Original in French 🇫🇷
Article L561-40

I. – La Commission nationale des sanctions peut prononcer l’une des sanctions administratives suivantes :

1° L’avertissement ;

2° Le blâme ;

3° L’interdiction temporaire d’exercice de l’activité ou d’exercice de responsabilités dirigeantes au sein d’une personne morale exerçant cette activité pour une durée n’excédant pas cinq ans ;

4° Le retrait d’agrément ou de la carte professionnelle.

La sanction prévue au 3° peut être assortie du sursis. Si, dans le délai de cinq ans à compter du prononcé de la sanction, la personne sanctionnée commet une infraction ou une faute entraînant le prononcé d’une nouvelle sanction, celle-ci entraîne, sauf décision motivée, l’exécution de la première sanction sans confusion possible avec la seconde.

La commission peut prononcer, soit à la place, soit en sus de ces sanctions, une sanction pécuniaire dont le montant ne peut être supérieur à cinq millions d’euros ou, lorsque l’avantage retiré du manquement peut être déterminé, au double de ce dernier. Les sommes sont recouvrées par le Trésor public.

En cas de manquement par une personne mentionnée à l’article L. 561-37 à tout ou partie des obligations lui incombant en vertu du présent titre, la Commission nationale des sanctions peut également sanctionner les dirigeants de cette personne ainsi que les autres personnes physiques salariées, préposées, ou agissant pour le compte de cette personne, du fait de leur implication personnelle dans ces manquements.

II. – Le montant et le type de la sanction infligée au titre du présent article sont fixés en tenant compte, notamment, le cas échéant :

1° De la gravité et de la durée des manquements ;

2° Du degré de responsabilité de l’auteur des manquements, de sa situation financière, de l’importance des gains qu’il a obtenus ou des pertes qu’il a évitées, de son degré de coopération lors du contrôle et de la procédure devant la commission ainsi que des manquements qu’il a précédemment commis ;

3° S’ils peuvent être déterminés, des préjudices subis par des tiers du fait des manquements.

III. – Dans les conditions fixées par décret en Conseil d’Etat, la décision de la commission, le cas échéant le recours contre cette décision, l’issue du recours, la décision d’annulation d’une sanction précédemment imposée sont rendus publiques dans les publications, journaux ou supports désignés par la commission dans un format proportionné à la faute commise et à la sanction infligée. Les frais sont supportés par les personnes sanctionnées.

Toutefois, les décisions de la commission sont publiées de manière anonyme dans les cas suivants :

1° Lorsque la publication sous une forme non anonyme compromettrait une enquête pénale en cours ;

2° Lorsqu’il ressort d’éléments objectifs et vérifiables fournis par la personne sanctionnée que le préjudice qui résulterait pour elle d’une publication sous une forme non anonyme serait disproportionné.

Lorsque les situations mentionnées aux 1° et 2° sont susceptibles de cesser d’exister dans un court délai, la commission peut décider de différer la publication pendant ce délai.

La commission peut décider de mettre à la charge de la personne sanctionnée tout ou partie des frais occasionnés par les mesures de contrôle ayant permis la constatation des faits sanctionnés.

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