Call Us + 33 1 84 88 31 00

Article L6332-1-1 of the French Labour Code

I.-The skills operator is approved by the administrative authority to manage the funds mentioned in 1° and c of 3° of article L. 6123-5. It has national competence.

II.Approval is granted to skills operators on the basis of:

1° Their financial capacity and management performance;

2° The coherence and economic relevance of their field of intervention;

3° Their joint management method;

4° Their ability to carry out their missions, taking into account their resources and their capacity to provide local services to companies and their employees throughout the national territory, without prejudice to the provisions of article L. 6523-1 ;

5° The application of commitments relating to the transparency of governance and the publication of accounts.

Approval of skills operators is granted only when the amount of contributions managed or the number of companies covered exceeds, respectively, an amount and a number set by decree.

III – Approval is subject to the existence of an agreement concluded for this purpose between the trade union organisations representing employees and the professional employers’ organisations representing one or more of the branches within the scope of the agreement.

A professional branch may join only one skills operator within the scope of a collective agreement within the meaning of article L. 2222-1.

In the case of a cross-industry skills operator, this agreement is valid and may be approved even if it is signed by only one professional organisation with regard to the representation of employers.

IV – If the administrative authority refuses to approve the agreement, it will issue recommendations to enable the criteria mentioned in II to be met. From the date of notification of these recommendations, the employees’ trade union organisations and the employers’ professional organisations concerned have a period of two months to reach a new agreement and submit it to the administrative authority.

In the absence of approval on the basis of the new agreement, the administrative authority may, having regard to the general interest constituted by the coherence and economic relevance of the scope of intervention of the skills operators:

1° Approve the skills operator designated by the new agreement provided that it meets the criteria mentioned in II, for the branches whose activities meet the criterion mentioned in 2° of the same II;

2° Approve another skills operator satisfying the criteria mentioned in II, for each of the branches whose activities do not allow them to be attached to the field of intervention of the skills operator designated by the new agreement in application of the criterion mentioned in 2° of the same II.

Original in French 🇫🇷
Article L6332-1-1

I.-L’opérateur de compétences est agréé par l’autorité administrative pour gérer les fonds mentionnés aux 1° et c du 3° de l’article L. 6123-5. Il a une compétence nationale.


II.-L’agrément est accordé aux opérateurs de compétences en fonction :


1° De leur capacité financière et de leurs performances de gestion ;


2° De la cohérence et de la pertinence économique de leur champ d’intervention ;


3° De leur mode de gestion paritaire ;


4° De leur aptitude à assurer leurs missions compte tenu de leurs moyens et de leur capacité à assurer des services de proximité aux entreprises et à leurs salariés sur l’ensemble du territoire national, sans préjudice des dispositions de l’article L. 6523-1 ;


5° De l’application d’engagements relatifs à la transparence de la gouvernance et à la publicité des comptes.


L’agrément des opérateurs de compétences n’est accordé que lorsque le montant des contributions gérées ou le nombre d’entreprises couvertes sont supérieurs respectivement à un montant et à un nombre fixés par décret.


III.-L’agrément est subordonné à l’existence d’un accord conclu à cette fin entre les organisations syndicales de salariés et les organisations professionnelles d’employeurs représentatives d’une ou plusieurs branches qui composent le champ d’application de l’accord.


Une branche professionnelle ne peut adhérer qu’à un seul opérateur de compétences dans le champ d’application d’une convention collective au sens de l’article L. 2222-1.


S’agissant d’un opérateur de compétences interprofessionnel, cet accord est valide et peut être agréé même s’il n’est signé, en ce qui concerne la représentation des employeurs, que par une organisation professionnelle.


IV.-En cas de refus d’agrément par l’autorité administrative, celle-ci émet des recommandations permettant de satisfaire les critères mentionnés au II. A compter de la notification de ces recommandations, les organisations syndicales de salariés et les organisations professionnelles d’employeurs concernées disposent d’un délai de deux mois pour parvenir à un nouvel accord et transmettre celui-ci à l’autorité administrative.


A défaut d’agrément sur le fondement du nouvel accord, l’autorité administrative peut, eu égard à l’intérêt général que constitue la cohérence et la pertinence économique du champ d’intervention des opérateurs de compétences :


1° Agréer l’opérateur de compétences désigné par le nouvel accord dès lors qu’il satisfait aux critères mentionnés au II, pour les branches dont les activités répondent au critère mentionné au 2° du même II ;


2° Agréer un autre opérateur de compétences satisfaisant aux critères mentionnés au II, pour chacune des branches dont les activités ne permettent pas le rattachement au champ d’intervention de l’opérateur de compétences désigné par le nouvel accord en application du critère mentionné au 2° du même II.

Need help with this article? Get help from a French lawyer

Our French business lawyers are here to help.
We offer a FREE evaluation of your case.
Call us at +33 (0) 1 84 88 31 00 or send us an email.

Useful links

You have a question in French Business Law?

Our French business lawyers are here to help.
We offer a FREE evaluation of your case.
Call +33 (0) 1 84 88 31 00 or send us an email.

All information exchanged through this website will be communicated to lawyers registered with a French Bar and will remain confidential.