Article L1524-2 of the French General Code of Local Authorities

If the State representative considers that a decision taken by the board of directors, the supervisory board or the general meetings of a local semi-public company is likely to seriously increase the financial burden on one or more of the local authorities or their groupings that are shareholders, or the risk incurred by the local authority or authorities or their groupings that have given their guarantee to a loan contracted by the company, it shall, within one month of the date of receipt, refer the matter to the regional audit chamber, on condition that it simultaneously informs the company and the deliberative assemblies of the local authorities or their groupings that are shareholders or guarantors. Referral to the regional audit chamber entails a second reading by the board of directors or supervisory board or by the general meetings of the disputed deliberation.

The regional audit chamber has one month from the date of referral to make its opinion known to the State representative, the company and the deliberative assemblies of the local authorities and their groupings, shareholders or guarantors.

In the case of the local semi-public companies mentioned in article L. 1522-6, the State representative and the regional audit chamber are required to inform the company, the boards of directors of the shareholder establishments or groupings concerned and the director general of the regional health agency of their decisions and opinions.

Original in French

Article L1524-2

Si le représentant de l’Etat estime qu’une délibération du conseil d’administration, du conseil de surveillance ou des assemblées générales d’une société d’économie mixte locale est de nature à augmenter gravement la charge financière d’une ou plusieurs des collectivités territoriales ou de leurs groupements actionnaires, ou le risque encouru par la ou les collectivités territoriales ou leurs groupements qui ont apporté leur garantie à un emprunt contracté par la société, il saisit, dans le délai d’un mois suivant la date de réception, la chambre régionale des comptes, à charge pour lui d’en informer simultanément la société et les assemblées délibérantes des collectivités territoriales ou de leurs groupements, actionnaires ou garants. La saisine de la chambre régionale des comptes entraîne une seconde lecture par le conseil d’administration ou de surveillance ou par les assemblées générales de la délibération contestée.

La chambre régionale des comptes dispose d’un délai d’un mois à compter de la saisine pour faire connaître son avis au représentant de l’Etat, à la société et aux assemblées délibérantes des collectivités territoriales et de leurs groupements, actionnaires ou garants.

Lorsqu’il s’agit de sociétés d’économie mixte locales mentionnées à l’article L. 1522-6, le représentant de l’Etat et la chambre régionale des comptes sont tenus d’informer la société, les conseils d’administration des établissements ou groupements actionnaires concernés ainsi que le directeur général de l’agence régionale de santé de leurs décisions et avis.