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Article L5211-5-1 A of the French General Code of Local Authorities

I.-Public establishments for inter-municipal cooperation with their own tax status may be created by sharing an existing community of communes or agglomeration community under the conditions provided for in article L. 5211-5, after receiving the opinion of the deliberative body of the existing public establishment.

The conditions laid down in II of the same article L. 5211-5 must be met within the perimeter of each new establishment thus created.

Each of the perimeters of the public establishments for intercommunal cooperation with their own tax status resulting from the operations described in the first and second paragraphs of I of this article must respect the population thresholds and take into account the other guidelines and obligations defined in III and VII of article L. 5210-1-1.

II.-The methods for distributing the population of each of the public establishments for intercommunal cooperation with their own tax status
II – The procedures for the distribution of personnel between these public establishments of inter-municipal cooperation are decided by deliberation of the existing public establishment of inter-municipal cooperation, following the opinion of the competent territorial social committee(s). This decision must be approved by the municipal councils of the municipalities concerned, in accordance with the majority conditions set out in II of article L. 5211-5.
In the absence of an agreement on the distribution no later than three months before the split, it is decided by the State representative in the department.

An impact statement describing in particular the effects of the sharing on the organisation and working conditions, as well as on the remuneration and acquired rights of the civil servants and contractual local authority employees concerned, is attached to the notice convening the members of the local authority social committees.

Civil servants retain the terms and conditions of employment of the contractual local authority employees concerned.
Civil servants retain their current status and conditions of employment. Contractual local authority employees retain, on an individual basis, the benefit of the stipulations of their contract. Previous service as a contract employee of the former public establishment of inter-municipal cooperation is treated in the same way as service as a contract employee of the newly created public establishment of inter-municipal cooperation.
The agents benefit from the guarantees provided for in articles L. 5111-7 and L. 5111-8.

Within six months of its creation, the new public establishment for inter-municipal cooperation will define the compensation scheme applicable to newly recruited employees. In the meantime, the latter will benefit from the compensation scheme that was applicable to the post to which they are assigned.
The allocation of staff carried out in accordance with the conditions set out in the first paragraph of this II is appended to the order of the State representative in the department creating the new public establishment.

III.-The allocation of staff in accordance with the conditions set out in the first paragraph of this II is appended to the order of the State representative in the department creating the new public establishment.
III – The procedures for distributing public property, facilities and services as well as all the rights and obligations attached to them are decided by deliberation of the existing public inter-communal cooperation body. This decision must be approved by the municipal councils of the municipalities concerned under the majority conditions set out in II of article L. 5211-5. In the absence of an agreement on the distribution no later than three months prior to the sharing, it is decided by the State representative in the department.
The budgets of the new public establishments for inter-communal cooperation are adopted under the conditions set out in article L. 1612-3. The administrative account of the public establishment of inter-municipal cooperation that was the subject of the division is approved by the new public establishments of inter-municipal cooperation. If the administrative account has not been adopted by 30 June of the year following the sharing, the representative of the State in the department adopts the account in support of the management account, following an opinion issued within one month by the regional audit chamber.
The distribution of property, equipment and public services carried out under the conditions provided for in the first paragraph of this III is appended to the order of the representative of the State in the department creating the new establishment.

The representative of the State in the department decides on the distribution of property, equipment and public services.
The representative of the State in the department notes, subject to the rights of third parties, the distribution between the public establishments of inter-municipal cooperation that have been created of all the assets and liabilities in the light of the last administrative account of the public establishment of inter-municipal cooperation that is the subject of the division.

Original in French 🇫🇷
Article L5211-5-1 A

I.-Des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre peuvent être créés par partage d’une communauté de communes ou d’une communauté d’agglomération existante dans les conditions prévues à l’article L. 5211-5, après avis de l’organe délibérant de l’établissement public existant.


Les conditions prévues au II du même article L. 5211-5 doivent être réunies dans le périmètre de chaque nouvel établissement ainsi créé.


Chacun des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre résultant des opérations décrites aux premier et deuxième alinéas du I du présent article doit respecter les seuils de population et prendre en compte les autres orientations et obligations définies aux III et VII de l’article L. 5210-1-1.


II.-Les modalités de répartition du personnel entre ces établissements publics de coopération intercommunale sont décidées par délibération de l’établissement public de coopération intercommunale existant, après avis du ou des comités sociaux territoriaux compétents. Cette délibération doit faire l’objet d’un accord des conseils municipaux des communes intéressées, dans les conditions de majorité prévues au II de l’article L. 5211-5.


A défaut d’accord sur la répartition au plus tard trois mois avant le partage, celle-ci est arrêtée par le représentant de l’Etat dans le département.


Une fiche d’impact décrivant notamment les effets du partage sur l’organisation et les conditions de travail ainsi que sur la rémunération et les droits acquis des fonctionnaires et des agents contractuels territoriaux concernés est jointe à la convocation des membres des comités sociaux territoriaux.


Les fonctionnaires conservent les conditions de statut et d’emploi qui sont les leurs. Les agents contractuels territoriaux conservent, à titre individuel, le bénéfice des stipulations de leur contrat. Les services antérieurement accomplis en qualité d’agent contractuel de l’ancien établissement public de coopération intercommunale sont assimilés à des services accomplis en qualité d’agent contractuel de l’établissement public de coopération intercommunale nouvellement créé.


Les agents bénéficient des garanties prévues aux articles L. 5111-7 et L. 5111-8.


Dans un délai de six mois à compter de sa création, le nouvel établissement public de coopération intercommunale définit le régime indemnitaire qui s’applique aux agents nouvellement recrutés. Dans l’attente, ces derniers bénéficient du régime indemnitaire qui était applicable à l’emploi auquel ils sont affectés.


La répartition du personnel effectuée dans les conditions prévues au premier alinéa du présent II est annexée à l’arrêté du représentant de l’Etat dans le département portant création du nouvel établissement public.


III.-Les modalités de répartition des biens, équipements et services publics ainsi que de l’ensemble des droits et obligations qui leur sont attachés sont décidées par délibération de l’établissement public de coopération intercommunale existant. Cette délibération doit faire l’objet d’un accord des conseils municipaux des communes intéressées dans les conditions de majorité prévues au II de l’article L. 5211-5. A défaut d’accord sur la répartition au plus tard trois mois avant le partage, celle-ci est arrêtée par le représentant de l’Etat dans le département.


Les budgets des nouveaux établissements publics de coopération intercommunale sont adoptés dans les conditions fixées à l’article L. 1612-3. Le compte administratif de l’établissement public de coopération intercommunale qui a fait l’objet du partage est approuvé par les nouveaux établissements publics de coopération intercommunale. En cas d’absence d’adoption du compte administratif à la date du 30 juin de l’année suivant le partage, le représentant de l’Etat dans le département arrête le compte à l’appui du compte de gestion, après avis rendu dans le délai d’un mois par la chambre régionale des comptes.


La répartition des biens, équipements et services publics effectuée dans les conditions prévues au premier alinéa du présent III est annexée à l’arrêté du représentant de l’Etat dans le département portant création du nouvel établissement.


Le représentant de l’Etat dans le département constate, sous réserve des droits des tiers, la répartition entre les établissements publics de coopération intercommunale qui ont été créés de l’ensemble de l’actif et du passif au vu du dernier compte administratif de l’établissement public de coopération intercommunale qui fait l’objet du partage.

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