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Article R334-5 of the French Insurance Code

For the undertakings referred to in Article L. 310-3-2, the minimum required solvency margin is determined either by reference to the annual amount of premiums or contributions, or by reference to the average annual cost of claims. This minimum margin requirement is equal to the higher of the results obtained by applying the following two methods:

a) First method (calculation in relation to premiums).

The premium base is calculated on the basis of gross written premiums or contributions or gross earned premiums or contributions, whichever is higher. Premiums or contributions net of cancellation and taxes for classes 11, 12 and 13 listed in article R. 321-1 are increased by 50%. Premiums or contributions written in direct business during the last financial year, including incidentals, are aggregated. To this amount is added the total of premiums accepted for reinsurance during the last financial year.

From this sum are deducted, on the one hand, the total premiums or contributions cancelled during the last financial year and, on the other hand, the total taxes relating to the aforementioned premiums or contributions.

The amount obtained is multiplied by 18%.

The result determined by applying the first method is calculated by multiplying the amount obtained in the previous paragraph by the ratio existing for the last three financial years between the amount of claims remaining to be borne by the company after reinsurance and the amount of claims gross of reinsurance, without this ratio being less than 50%.

Subject to the agreement of the supervisory authority, statistical methods may be used to allocate premiums or contributions.

b) Second method (calculation in relation to the average annual cost of claims).

To the total claims paid for direct business over the last three financial years, without deducting claims payable by assignees and retrocessionaires, are added, on the one hand, claims paid in respect of reinsurance or retrocession acceptances over the same financial years and, on the other hand, the provisions for claims payable established at the end of the last financial year, both for direct business and for reinsurance acceptances. For classes 11, 12 and 13 listed in article R. 321-1, claims, provisions and recoveries are increased by 50%.

From this sum are deducted, on the one hand, the recoveries collected during the last three financial years and, on the other hand, the provisions for claims to be paid constituted at the beginning of the second financial year preceding the last financial year, both for direct business and for reinsurance acceptances.

One third of the amount thus obtained is multiplied by 26%.

The result determined by applying the second method is calculated by multiplying the amount obtained in the previous paragraph by the ratio existing, for the last three financial years, between the amount of claims remaining to be borne by the company after reinsurance cession and the amount of claims gross of reinsurance, without this ratio being less than 50%.

For the branch referred to in Article R. 321-1, 18 of this Code and Article R. 211-2 of the Code de la mutualité, the amount of claims paid used to calculate the result determined by applying the second method is the cost to the company of assistance services, including direct internal assistance costs.

When a company is mainly involved in one or more of the following risks: credit, storm, hail, frost, the calculation takes into account the average annual cost of claims for the last seven financial years instead of the last three.

If the calculations in a and b give a result that is lower than the minimum margin requirement for the previous financial year, the required solvency margin is at least equal to that for the previous financial year multiplied by the ratio between the technical provisions for claims payable at the end of the last financial year and the amount of the technical provisions for claims payable at the beginning of the last financial year. In these calculations, technical provisions are calculated net of reinsurance, although this ratio may not exceed one.

In addition, for the purpose of taking account of limited financial reinsurance in the reinsurance ratio referred to in the last paragraph of a and the last paragraph of b, the Autorité de contrôle relies on the actual transfer of risk.

Upon application and justification by the undertaking to the Autorité de contrôle, and with the latter’s agreement, amounts recoverable in respect of risks transferred to a securitisation vehicle referred to in Article L. 310-1-2 may be treated as reinsurance cessions for the purposes of calculating the ratio referred to in the last paragraph of a and the last paragraph of b.

The Autorité de contrôle takes into account the actual transfer of risk to assess the extent of the reduction in the solvency margin requirement authorised in respect of each transaction carried out with a securitisation vehicle. It also takes into account the ability of the securitisation vehicle to meet its commitments at all times.

Original in French 🇫🇷
Article R334-5

Pour les entreprises mentionnées à l’article L. 310-3-2, l’exigence minimale de marge de solvabilité est déterminée, soit par rapport au montant annuel des primes ou cotisations, soit par rapport à la charge moyenne annuelle des sinistres. Cette exigence minimale de marge est égale au plus élevé des résultats obtenus par application des deux méthodes suivantes :

a) Première méthode (calcul par rapport aux primes).

La base des primes est calculée à partir des primes ou cotisations brutes émises ou des primes ou cotisations brutes acquises, le chiffre le plus élevé étant retenu. Les primes ou cotisations nettes d’annulation et de taxes pour les branches 11,12 et 13 énumérées à l’article R. 321-1 sont majorées de 50 %. Les primes ou cotisations émises dans le cadre des affaires directes au cours du dernier exercice, accessoires compris, sont agrégées. Il est ajouté à ce montant le total des primes acceptées en réassurance au cours du dernier exercice.

De cette somme sont déduits, d’une part, le total des primes ou cotisations annulées au cours du dernier exercice, d’autre part, le total des impôts et taxes afférents aux primes ou cotisations précitées.

Le montant obtenu est multiplié par 18 %.

Le résultat déterminé par application de la première méthode est calculé en multipliant le montant obtenu à l’alinéa précédent par le rapport existant, pour les trois derniers exercices entre le montant des sinistres demeurant à la charge de l’entreprise après cession en réassurance et le montant des sinistres brut de réassurance, sans que ce rapport puisse être inférieur à 50 %.

Sous réserve de l’accord de l’Autorité de contrôle, des méthodes statistiques peuvent être utilisées pour l’affectation des primes ou cotisations.

b) Deuxième méthode (calcul par rapport à la charge moyenne annuelle des sinistres).

Au total des sinistres payés pour les affaires directes au cours des trois derniers exercices, sans déduction des sinistres à la charge des cessionnaires et rétrocessionnaires, sont ajoutés, d’une part, les sinistres payés au titre des acceptations en réassurance ou en rétrocession au cours des mêmes exercices, d’autre part, les provisions pour sinistres à payer constituées à la fin du dernier exercice, tant pour les affaires directes que pour les acceptations en réassurance. Pour les branches 11,12 et 13 énumérées à l’article R. 321-1, les sinistres, provisions et recours sont majorés de 50 %.

De cette somme sont déduits, d’une part, les recours encaissés au cours des trois derniers exercices, d’autre part, les provisions pour sinistres à payer constituées au commencement du deuxième exercice précédant le dernier exercice, tant pour les affaires directes que pour les acceptations en réassurance.

Le tiers du montant ainsi obtenu est multiplié par 26 %.

Le résultat déterminé par application de la deuxième méthode est calculé en multipliant le montant obtenu à l’alinéa précédent, par le rapport existant, pour les trois derniers exercices, entre le montant des sinistres demeurant à la charge de l’entreprise après cession en réassurance et le montant des sinistres brut de réassurance, sans que ce rapport puisse être inférieur à 50 %.

Pour la branche mentionnée au 18 de l’article R. 321-1 du présent code et de l’article R. 211-2 du code de la mutualité, le montant des sinistres payés entrant dans le calcul du résultat déterminé par application de la seconde méthode est le coût résultant pour l’entreprise des interventions effectuées en matière d’assistance, y compris les coûts d’assistance directs internes.

Lorsqu’une entreprise pratique principalement un ou plusieurs des risques crédit, tempête, grêle, gelée, il est tenu compte pour le calcul de la charge moyenne annuelle des sinistres des sept derniers exercices sociaux au lieu des trois derniers.

Si les calculs des a et b donnent un résultat inférieur à l’exigence minimale de marge de l’exercice précédent, l’exigence de marge de solvabilité est au moins égale à celle de l’exercice précédent multipliée par le rapport entre les provisions techniques pour sinistres à payer à la fin du dernier exercice et le montant des provisions techniques pour sinistres à payer au début du dernier exercice. Dans ces calculs, les provisions techniques sont calculées déduction faite de la réassurance, ce rapport ne pouvant cependant pas être supérieur à un.

En outre, pour la prise en compte de la réassurance financière limitée dans le ratio de réassurance mentionné au dernier alinéa du a et au dernier alinéa du b, l’Autorité de contrôle se fonde sur le transfert de risque effectif.

Sur demande et justification de l’entreprise auprès de l’Autorité de contrôle, et avec l’accord de celle-ci, les montants récupérables au titre des risques transférés à un véhicule de titrisation mentionné à l’article L. 310-1-2 peuvent être assimilés à des cessions en réassurance pour le calcul du rapport mentionné au dernier alinéa du a et au dernier alinéa du b.

L’Autorité de contrôle tient compte du transfert de risque effectif pour apprécier l’ampleur de la réduction d’exigence de marge de solvabilité autorisée au titre de chaque opération réalisée avec un véhicule de titrisation. Elle tient également compte de la capacité de ce véhicule à respecter à tout moment ses engagements.

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