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Article L5211-17 of the French General Code of Local Authorities

Municipalities that are members of a public establishment for inter-municipal cooperation may at any time transfer, in whole or in part, to the latter, some of their competencies whose transfer is not provided for by law or by the founding decision, as well as the property, equipment or public services necessary for their exercise.

These transfers are decided by concordant deliberations of the deliberating body and the municipal councils deciding under the majority conditions required for the creation of the public establishment of inter-communal cooperation. The municipal council of each member municipality has three months from the date of notification to the mayor of the municipality of the decision of the deliberative body of the public inter-municipal cooperation body to decide on the proposed transfers. If no decision is taken within this period, the decision is deemed to be favourable.

For public establishments of inter-municipal cooperation with additional own taxation, the deliberation of the deliberating body of the public establishment of inter-municipal cooperation referred to in the previous paragraph defines, the cost of the expenditure linked to the transferred competencies as well as the rates representing this cost for the public establishment of inter-municipal cooperation and each of its member municipalities under the conditions provided for in 3 of 3° of B of III of article 85 of law no. 2005-1719 of 30 December 2005 of finance for 2006 (1).

The transfer of powers is pronounced by order of the State representative(s) in the department(s) concerned.

It automatically entails the application of the provisions of the first three paragraphs of article L. 1321-1, the first two paragraphs of article L. 1321-2 and of articles L. 1321-3, L. 1321-4 and L. 1321-5.

However, when the public establishment for inter-communal cooperation is responsible for economic activity zones, the immovable property of the member municipalities may be transferred to it in full ownership, insofar as it is necessary for the exercise of this responsibility. The financial and asset conditions for the transfer of real estate assets are decided by joint decision of the decision-making body and the municipal councils of the member municipalities, in accordance with the qualified majority required for the creation of the establishment, no later than one year after the transfer of powers. In cases where the exercise of the competence is subject to the definition of the community interest, this period runs from the time of its definition. The same applies when the public establishment has jurisdiction over concerted development zones.

The public establishment for inter-communal cooperation is substituted ipso jure, on the date of the transfer of competencies, for the communes that make it up in all their deliberations and all their acts.

Contracts are performed under the previous conditions until they expire, unless the parties agree otherwise. The substitution of a legal entity for contracts concluded by the communes does not entail any right to termination or compensation for the co-contractor. The municipality transferring responsibility shall inform the co-contracting parties of this substitution.

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Original in French 🇫🇷
Article L5211-17

Les communes membres d’un établissement public de coopération intercommunale peuvent à tout moment transférer, en tout ou partie, à ce dernier, certaines de leurs compétences dont le transfert n’est pas prévu par la loi ou par la décision institutive ainsi que les biens, équipements ou services publics nécessaires à leur exercice.

Ces transferts sont décidés par délibérations concordantes de l’organe délibérant et des conseils municipaux se prononçant dans les conditions de majorité requise pour la création de l’établissement public de coopération intercommunale. Le conseil municipal de chaque commune membre dispose d’un délai de trois mois, à compter de la notification au maire de la commune de la délibération de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale, pour se prononcer sur les transferts proposés. A défaut de délibération dans ce délai, sa décision est réputée favorable.

Pour les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre additionnelle, la délibération de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale visée à l’alinéa précédent définit, le coût des dépenses liées aux compétences transférées ainsi que les taux représentatifs de ce coût pour l’établissement public de coopération intercommunale et chacune de ses communes membres dans les conditions prévues au 3 du 3° du B du III de l’article 85 de la loi n° 2005-1719 du 30 décembre 2005 de finances pour 2006 (1).

Le transfert de compétences est prononcé par arrêté du ou des représentants de l’Etat dans le ou les départements intéressés.

Il entraîne de plein droit l’application à l’ensemble des biens, équipements et services publics nécessaires à leur exercice, ainsi qu’à l’ensemble des droits et obligations qui leur sont attachés à la date du transfert, des dispositions des trois premiers alinéas de l’article L. 1321-1, des deux premiers alinéas de l’article L. 1321-2 et des articles L. 1321-3, L. 1321-4 et L. 1321-5.

Toutefois, lorsque l’établissement public de coopération intercommunale est compétent en matière de zones d’activité économique, les biens immeubles des communes membres peuvent lui être transférés en pleine propriété, dans la mesure où ils sont nécessaires à l’exercice de cette compétence. Les conditions financières et patrimoniales du transfert des biens immobiliers sont décidées par délibérations concordantes de l’organe délibérant et des conseils municipaux des communes membres se prononçant dans les conditions de majorité qualifiée requise pour la création de l’établissement, au plus tard un an après le transfert de compétences. Dans les cas où l’exercice de la compétence est subordonné à la définition de l’intérêt communautaire, ce délai court à compter de sa définition. Il en va de même lorsque l’établissement public est compétent en matière de zones d’aménagement concerté.

L’établissement public de coopération intercommunale est substitué de plein droit, à la date du transfert de compétences, aux communes qui le composent dans toutes leurs délibérations et tous leurs actes.

Les contrats sont exécutés dans les conditions antérieures jusqu’à leur échéance, sauf accord contraire des parties. La substitution de personne morale aux contrats conclus par les communes n’entraîne aucun droit à résiliation ou à indemnisation pour le cocontractant. La commune qui transfère la compétence informe les cocontractants de cette substitution.

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