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Article 720 of the French Code of Criminal Procedure

I.-The situation of any convicted person serving one or more custodial sentences of a total duration of less than or equal to five years must be examined by the sentence enforcement judge with a view to ordering compulsory release when the length of the sentence served is at least equal to twice the length of the sentence still to be served.

Compulsory release means that the remainder of the sentence is served under the parole, electronically supervised home detention, work release or semi-liberty schemes. The consequences of non-compliance with these measures are those set out in this Code.

Compulsory release is decided by the sentence enforcement judge who, after consulting the sentence enforcement commission, determines which of the measures provided for in the second paragraph is best suited to the sentenced person’s situation.

The enforcement judge may refuse to grant release under restraint only by finding, in a specially reasoned order, that it is impossible to implement one of these measures with regard to the requirements of article 707.

If the situation of the convicted person is not examined in accordance with the provisions of the first paragraph of this I, the president of the enforcement division of the court of appeal may, of his own motion or on referral from the convicted person or the public prosecutor, order a measure of release under restraint under the conditions provided for in this I.

This I does not apply to sentenced persons:

1° Who have previously made known their refusal of a release under constraint;

2° For whom a request for sentence adjustment is pending before the sentence enforcement court; in this case, if the conditions for serving the sentence provided for in the first paragraph are met, adjustment must be ordered unless it is impossible to implement in view of the requirements of Article 707.

II.-When a convicted offender serving one or more custodial sentences of a total duration of less than or equal to two years has a remaining sentence to serve of less than or equal to three months, release under constraint applies as of right, except in the event of material impossibility resulting from the absence of accommodation. The sentence enforcement judge will determine the applicable measure after consulting the sentence enforcement commission.

In the event of non-compliance with the measure and any obligations and prohibitions set, the sentence enforcement judge may order, in accordance with the procedures set out in Article 712-6, the withdrawal or revocation of the measure and the re-incarceration of the person for a period no longer than the aggregate of the sentence that he or she still had to serve at the time of the decision and any sentence reductions granted that had not been withdrawn.

III.-II of this article does not apply to:

1° Convicted persons imprisoned to serve one or more sentences, at least one of which was handed down for an offence classified as a felony, for an offence provided for in the Articles 421-1 to 421-6 of the Penal Code, for an offence provided for in Title II of Book II of the same code when committed against a minor under the age of fifteen or against a person in a position of public authority, or for an offence committed with the aggravating circumstance defined in Article 132-80 of the said code;

2° To detainees who, while in detention, have been subject to a disciplinary sanction for one of the following offences:

a) Exercising or attempting to exercise physical violence against a member of staff of the establishment or a person on a mission or visiting the establishment;

b) Exercising or attempting to exercise physical violence against a detainee;

c) Opposing violent resistance to the injunctions of members of the establishment’s prison staff;

d) Taking part or attempting to take part in any collective action likely to compromise the security of the establishment or disrupt its order.

Original in French 🇫🇷
Article 720

I.-La situation de toute personne condamnée exécutant une ou plusieurs peines privatives de liberté d’une durée totale inférieure ou égale à cinq ans est obligatoirement examinée par le juge de l’application des peines afin que soit prononcée une libération sous contrainte lorsque la durée de la peine accomplie est au moins égale au double de la durée de la peine restant à subir.

La libération sous contrainte entraîne l’exécution du reliquat de peine sous le régime de la libération conditionnelle, de la détention à domicile sous surveillance électronique, du placement à l’extérieur ou de la semi-liberté. Les conséquences de l’inobservation de ces mesures sont celles prévues au présent code.

La libération sous contrainte est décidée par le juge de l’application des peines qui, après avis de la commission d’application des peines, détermine, parmi les mesures prévues au deuxième alinéa, celle qui est la mieux adaptée à la situation du condamné.

Le juge de l’application ne peut refuser l’octroi de la libération sous contrainte qu’en constatant, par ordonnance spécialement motivée, qu’il est impossible de mettre en œuvre une de ces mesures au regard des exigences de l’article 707.

S’il n’est pas procédé à l’examen de la situation de la personne condamnée conformément aux dispositions du premier alinéa du présent I, le président de la chambre de l’application des peines de la cour d’appel peut, d’office ou sur saisine de la personne condamnée ou du procureur de la République, prononcer une mesure de libération sous contrainte dans les conditions prévues au présent I.

Le présent I n’est pas applicable aux condamnés :

1° Qui ont préalablement fait connaître leur refus d’une libération sous contrainte ;

2° Pour lesquels une requête en aménagement de peine est pendante devant la juridiction de l’application des peines ; dans ce cas, si les conditions d’exécution de la peine prévues au premier alinéa sont remplies, l’aménagement doit être ordonné sauf s’il est impossible à mettre en œuvre au regard des exigences de l’article 707.

II.-Lorsqu’il reste au condamné exécutant une ou plusieurs peines privatives de liberté d’une durée totale inférieure ou égale à deux ans un reliquat de peine à exécuter qui est inférieur ou égal à trois mois, la libération sous contrainte s’applique de plein droit, sauf en cas d’impossibilité matérielle résultant de l’absence d’hébergement. Le juge de l’application des peines détermine, après avis de la commission de l’application des peines, la mesure applicable.


En cas de non-respect de la mesure et des obligations et interdictions le cas échéant fixées, le juge de l’application des peines peut ordonner, selon les modalités prévues à l’article 712-6, le retrait ou la révocation de la mesure et la réincarcération de la personne pour une durée égale au plus au cumul de la peine qu’il lui restait à exécuter au moment de la décision et des réductions de peine octroyées qui n’avaient pas fait l’objet d’un retrait.


III.-Le II du présent article n’est pas applicable :


1° Aux condamnés incarcérés pour l’exécution d’une ou de plusieurs peines dont l’une au moins a été prononcée pour une infraction qualifiée de crime, pour une infraction prévue aux articles 421-1 à 421-6 du code pénal, pour une infraction prévue au titre II du livre II du même code lorsqu’elle a été commise sur la personne d’un mineur de moins de quinze ans ou sur une personne dépositaire de l’autorité publique ou pour une infraction commise avec la circonstance aggravante définie à l’article 132-80 dudit code ;


2° Aux personnes détenues ayant fait l’objet, pendant la durée de leur détention, d’une sanction disciplinaire prononcée pour l’un des faits suivants :


a) Exercer ou tenter d’exercer des violences physiques à l’encontre d’un membre du personnel de l’établissement ou d’une personne en mission ou en visite dans l’établissement ;


b) Exercer ou tenter d’exercer des violences physiques à l’encontre d’une personne détenue ;


c) Opposer une résistance violente aux injonctions des membres du personnel pénitentiaire de l’établissement ;


d) Participer ou tenter de participer à toute action collective de nature à compromettre la sécurité de l’établissement ou à en perturber l’ordre.

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